
OIC Essentia
Cette année, l'OIC Essentia a pris la décision de se focaliser uniquement sur 1 seul projet d'aide humanitaire : Haïti !



Projet 2012 - 2013 : Haïti
Haïti est un État situé dans la partie ouest de l'île d'Haïti (ou île d'Hispaniola) qu'il partage avec la République Dominicaine (partie est) Haïti est donc limité à l'est par la République Dominicaine, mais bordé de tous côtés par l'Atlantique et la mer des Caraïbes. Le pays occupe 36 % de la surface de l'île, soit 27 750 km² dans sa partie occidentale. On constate aussi qu'Haïti est formé de deux péninsules séparées par le golfe de la Gonâve.
Capitale : Port-au-Prince
Population : 8,3 millions (2005)
Langues officielles : français (1,5%)
créole (98%)
Haïti est divisé en dix départements dirigés par un délégué nommé par le gouvernement: le Centre, le Nord, le Nord-Est, le Nord-Ouest, l'Artibonite, les Nippes, l'Ouest, le Sud, le Sud-Est et la Grande-Anse. La capitale, Port-au-Prince, est de loin la ville la plus importante du pays, avec 1,1 million d'habitants; elle est située au fond du golfe de la Gonâve. Les autres agglomérations, bien plus petites, sont Cap-Haïtien au nord, Les Cayes au sud et Les Gonaïves au nord-ouest. Rappelons que l'île d'Haïti compte deux États: à l'est, la République Dominicaine, à l'ouest, la république d'Haïti. Notons qu'au cours de leur histoire ces deux États n'en ont formé qu'un seul à trois reprises.
zamis». Il faudrait évidemment reconstruire les villes, dont Port-au-Prince, avec un code du bâtiment dûment approuvé et avec des milliers d'inspecteurs (internationaux) pour surveiller les chantiers. Il faudrait aussi reconstruire les écoles et ensuite en donner un accès réel gratuit à tous les enfants, sans exception, en abolissant les pots-de-vin pour les admissions et les frais cachés hypocrites, en formant mieux les enseignants, en les payant mieux et surtout régulièrement, et en construisant des routes praticables en tout temps; il faudrait aussi que l'école fournisse dans les zones rurales un repas gratuit aux enfants à l'heure du midi, à défaut de fournir un transport scolaire gratuit.
Il faudrait entreprendre la reforestation des sols et favoriser l'autosuffisance alimentaire en prenant soin au préalable de former des agronomes et de mieux éduquer les paysans tout en leur fournissant une machinerie agricole adéquate. Et sans aucun doute, il faudrait aussi des milliers d'autres interventions!
Une fois que les nouveaux dirigeants haïtiens se seraient appropriés les nouveaux codes d'éthique, ils pourraient poursuivre l'œuvre de reconstruction de leur pays. Rappelons cependant que, lorsque les Américains occupaient Haïti, ils avaient réussi à supprimer la corruption. Malheureusement, celle-ci était réapparue aussitôt après leur départ. Comment faudrait-il s'y prendre pour extirper la corruption incrustée dans les mentalités en Haïti au point d'en faire quasiment une caractéristique culturelle? Comment reconstruire un pays qui était déjà démoli avant le tremblement de terre, avec une population traumatisée, extrêmement pauvre, sous-scolarisée et sans direction politique! Rappelons-nous la mythologie grecque et les «Douze Travaux» d'Hercule! Ce sera encore plus difficile pour Haïti!
Les problèmes inhérents à Haïti
péri dans le tremblement de terre de janvier 2010. Inquiète des risques de corruption et d'instabilité politique, la communauté internationale est néanmoins responsable d'avoir affaibli le gouvernement haïtien et d'avoir fait du pays une «république des ONG» en créant des structures parallèles en éducation, dans le domaine de la santé et dans toutes sortes d'autres domaines que les Haïtiens eux-mêmes devraient assumer. Les quelques 10 000 ONG présentes en Haïti et les représentants des organisations internationales font la pluie et le beau temps, pendant que les Haïtiens sont exclus créant ainsi un état de dépendance envers l'aide étrangère, ce qui favorise l'inertie et l'irresponsabilité. Au nom de la souveraineté nationale, la communauté internationale fait comme si Haïti était un pays normal, avec un gouvernement en pleine possession de ses moyens. On veut y consacrer des milliards, mais sans plan, sans aucune direction, sans coordination, en s'en remettant à un État exsangue qui doit répondre à des besoins immenses de la part d'un peuple désespéré. La question est aussi de savoir si la langue de travail de l'aide internationale, l'anglais, ne contribue pas à évincer davantage la population haïtienne. En somme, la mise en œuvre des projets d'aide internationale est lente et plus d'un million de sinistrés continuent de vivre dans le plus complet dénuement. Haïti est devenu «le pays de tous les malheurs».
La présence des ONG

Au plan politique, il faudrait, entre autres, faire entrer des «loups» (comprendre des «étrangers») dans la bergerie politique. Ayant depuis fort longtemps prouvé son incompétence, sinon son inutilité, l'État haïtien doit, pendant quelques années, être étroitement surveillé et composé aussi d'Haïtiens de la diaspora et même de non-Haïtiens (États-Unis, France, Canada, etc.), de façon à éviter la corruption qui paralyserait tout et pomperait une partie des milliards dans les poches des «ti
De fait, un an après le séisme, Haïti ne s'était pas encore relevé. Rien n'a été reconstruit. Pire, la population a été aux prises avec le choléra. Elle est aujourd'hui désœuvrée, alors que plus de 1,5 million d'enfants ne sont pas scolarisés. L'aide internationale prévue pour la reconstruction n'avance pratiquement pas, car tout est bloqué en raison notamment de l'inexistence des cadastres, la plupart étant disparus au cours du séisme : on ne sait même plus à qui appartiennent les terrains. Trente pour cent des fonctionnaires ont

Objectif
L’objectif du projet est de garder les enfants éloignés de la rue et de tous les problèmes qui y règnent (drogue, travail forcé…), mais également de leur permettre de sortir de la pauvreté en atteignant un niveau basique d’éducation.

ASBL Liège aide Haïti
L’association a été créée par un groupe d’amis liégeois en 2011, suite au séisme qui a dévasté la capitale d’Haïti le 12 janvier 2010. Leur ambition commune est de mettre la générosité et les compétences liégeoises au profit d’Haïti. A cet effet, l’objectif principal de l’association est d’améliorer les conditions de vie de la jeunesse haïtienne, notamment par le biais de l’éducation, de la culture et de la santé. Il leur tient à coeur de permettre l’accès des jeunes défavorisés à l’enseignement général, technique ou professionnel.
Haïti
Localisation
Le projet se déroulera à Haïti et plus précisément dans la capitale, à Port-au-Prince. Le pays a été dévasté en janvier 2010 par un tremblement de terres de magnitude 7,3 sur l’échelle de Richter. La plupart des bâtiments ont été détruits, 300.000 personnes sont décédées, 300.000 autres ont été blessées et 1,2 million d’habitants se sont retrouvés sans abri. Plus récemment, le pays a été touché par l’ouragan Sandy, à la suite duquel 50 personnes sont mortes, 20.000 autres sont sans-abri et 1 million d’habitants sont menacés par la famine. L’ouragan a, en effet, causé 100.000.000$ de pertes dans le secteur agricole. L’Etat d’urgence a dès lors été décrété et le pays a fait appel à l’aide internationale.
Concrètement, l’ASBL a poursuivi 3 missions, lesquelles ont été un succès :
- Agrandir l’Ecole Normale et d’Application Jules Vernes à Port-au- Prince
- Equiper cette école d’une salle informatique
- Réhabiliter, sur une période de trois ans, des centres de formation professionnelle dans le domaine du bâtiment à travers tout le pays
Kelty Astier, cofondatrice de l’ASBL liégeoise, est la coordinatrice du projet qui travaille en collaboration avec l’OIC Essentia. Sur place, l’ONG Aide et Action prendra le relai afin d’encadrer les participants de l’OIC Essentia au cours du séjour.
ONG Aide et Action
L’ONG Aide et Action oeuvre pour l’accès à une éducation de qualité pour tous. Elle a été fondée en 1989 et est établie en France. Son siège se trouve à Genève, en Suisse. Elle est présente dans 20 pays, principalement en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Ses projets consistent en l’éducation de jeunes enfants, en l’apprentissage des manières de vivre aux plus âgés et en l’éducation à la santé. De cette façon, elle espère augmenter les chances de réussite des personnes désavantagées. Elle est active à Haïti depuis 1989 où elle construit des espaces pour accueillir les victimes des catastrophes naturelles. Elle donne également des formations dans le domaine du bâtiment et prodigue des services médicaux, sociaux et éducatifs.
C’est dans ce contexte que l’OIC Essentia a décidé de travailler avec l’ONG Aide et Action afin de concrétiser ensemble ce projet.
Rôle des participants
La mission du projet comprend 2 volets : un volet éducatif et un volet manuel.
Concernant le volet éducatif de la mission, les participants enseigneront l’informatique, la lecture, l’écriture, et certaines langues aux plus âgés. Parallèlement, ils enseigneront l’alphabet et les chiffres et donneront des cours d’hygiène et de discipline aux plus jeunes. Enfin, les participants auront un rôle ludique, que ce soit via l’apprentissage de chansons, ou l’organisation de jeux, d’activités sportives, de spectacles et de projections de films.
Pour ce qui est du volet manuel, les participants s’attèleront à la rénovation de bâtiments, par exemple en mettant en couleurs les murs.
Intervention financière
L’intervention financière de l’OIC Essentia portera principalement sur l’achat de matériel au sens large, tels que des batteries pour les 24 panneaux solaires de l’école Jules Vernes ou des fournitures scolaires. Aussi, l’OIC se chargera d’acheter des kits d’hygiène pour les enfants de l’école haïtienne.